Aimez-vous les fêtes et surtout la fête du nouvel an ? Saviez-vous qu’en Asie Centrale, notamment en Ouzbékistan le peuple fête deux fois le nouvel an ? Nous vous invitons à aller en Ouzbékistan pour faire de même.
Cette fête de Navrouz est célèbre dans les plusieurs pays du monde notamment dans les pays centrasiatiques comme l’Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Turkménistan.
Navrouz fête l’arrivée du printemps.
Le mot Navrouz en persan « Nav »-nouveau et « rouz »-jour, veut dire nouveau jour ou nouvel an. Cette fête interdite à l’époque Soviétique, existait avant l’arrivée l’Islam.
L’arrivée du printemps le 21 mars, est une date importante. C’est la date où la nature se réveille et ce jour-là les peuples d’Asie Centrale tels les Ouzbeks préparent plusieurs repas. Les villes sont décorées, les gens sont habillés dans le style de traditionnel : les femmes souvent portent des robes en soie, des calottes et les hommes portent les manteaux et les calottes traditionnelles carrées. Dans les rues partout on entend de la musique et chants. Souvent en ville il y a des compétitions sportives comme la lutte (kourach), le tir à la corde, la lutte à mains nues, Les funambules montrent leurs talents.
La préparation du plat Soumalak
Le plat principal de cette fête est le Soumalak. Le processus de préparation de ce plat magique prend une semaine. Le blé est trempé dans l’eau et préparé plusieurs jours à l’avance, en faisant germer des grains de blé dans des assiettes. Le soumalak, qui est une sorte de bouillie préparée à partir de pousses de blé germées, doit être remué très longuement.
Chaque famille ajoute au plat, une portion de grains germés qui ont été préparés à l’avance. On les presse pour obtenir un liquide blanc et on les verse dans le chaudron. Mais avant de les verser nous préparons l’huile chaude en la mélangeant à de la farine. Ensuite selon la tradition on jette les petites pierres qui ont été ramassées par les enfants, ce qui stabilise la température et empêche de brûler. Selon la tradition ces pierres porteront bonheur. Enfin au moment de servir, si l’une de ces pierres tombe dans l’assiette, on fait un vœu qui se réalisera ; par la suite on la porte comme talisman. Pendant toute la nuit les femmes et les hommes se réunissent autour d’un grand chaudron et remuent avec un bâton a forme de pelle. C’est un processus dur et long et c’est la raison pour laquelle tout le quartier se réunit afin d’aider.C’est l’occasion de partager et de vivre en fraternité. Le lendemain très tôt on distribue le soumalak à nos proches et à nos voisins. Autour des chaudrons on chante, on danse….
La légende de Navrouz
Une légende raconte qu’une femme pauvre mère de quatre enfants, n’avait qu’un peu de blé germé pour les nourrir. Elle promit à ses enfants qu’elle ferait un bon plat pour le lendemain. Alors, elle pressa les blés germés pour avoir le liquide blanc. Pour les faire patienter et leur donner envie de faire un repas délicieux, elle jeta toutes les heures une petite pierre dans le plat que ses enfants prirent pour un morceau de viande. En remuant le soumalak elle s’endormit et le matin elle trouva le chaudron plein d’une masse brune à la surface. Cette pauvre dame avait compris que tandis qu’elle dormait que les anges avaient visité sa maison et rempli son chaudron. Elle put nourrir ses enfants et le reste de ce plat qui devint soumalak fut distribué à ses voisins qui souffraient de la faim. De nos jours on garde cette l’habitude qui consiste à distribuer le soumalak aux voisins et aux proches.
Pour en savoir plus sur la culture ouzbèke, découvrez en petit groupe avec Vision du Monde !